Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/54

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au passage, « un peuple barbare et lourd, sujet aux vengeances des grands », qui oc s'enfuytà la veue de deux ou trois personnes ». Outre ce qui avait attiré son attention à Targoviste, il cite quelques belles églises et quelques solides couvents, sans oublier le château princier de Bucarest.

La Moldavie fut visitée presque au même moment par autre Français, qui n'avait cure d'inscriptions romaines, amateur qui voyageait pour son propre plaisir. François de Pavie, seigneur de Fourquevaux, fils d'un ambassadeur en Espagne et lui-même officier du grand-prieur de France, venait des « terres du Turc », ayant traversé la Syrie et l'Egypte. Ce qui le décida de s'en retourner, avec ses compagnons, Bioncourt et Montalais, ainsi qu'avec un Italien de Rimini, par ces contrées, fut seulement « l'envie de voir choses plus lointaines ». Et il ressent un plaisir particulier à les décrire.

Aux embouchures du Danube, il assiste à la pêche de l'esturgeon, tellement abondante