Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/73

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volé » (1676). Cependant les ministres du roi en Turquie continuaient, non sans quelque intérêt personnel, à entretenir des relations avec cette engeance grecque ou grécisée, qui donnait des successeurs, à Jassy et à Bucarest, aux princes héroïques du XVe et du XVIe siècle : ainsi le titre de drogman de l'ambassade fut accordé à cette même époque au fils du prince moldave Antoine Rosetti, d'origine levantine, mais orthodoxe, qui ignorait d'ailleurs les langues étrangères et qui, « cherchant avec un Turc la pierre philosophale », fut poursuivi par la police impériale.

Ces incidents personnels concernant des exilés, des aventuriers et des ambitieux ne tardèrent pas à faire place à une politique suivie de la France envers les Principautés. Après la délivrance de Vienne attaquée par le Grand-Vizir en 1683, la chrétienté occidentale, moins la France, parut devoir s'unir pour briser la puissance dégénérée de cet Empire vieilli des Ottomans. Moscou même, gardienne de la plus stricte orthodoxie, consentait