ternativement ou en même temps, les intermèdes de danses, ayant altéré sa voix, chargea un autre acteur de chanter, & dansa, par ce moyen, avec plus de liberté & de force. De-là, cet usage de partager, entre différens acteurs, la partie du chant & celle de la danse.
Quelques passages de Valère-Maxime & de Lucien sont favorables à M. Duclos. Il faut convenir que si son explication n’est pas la véritable, elle est du moins la plus naturelle.
Passons à la déclamation notée. Quelques écrivains ont peine à la concevoir. La parole s’écrit, le chant se note ; mais la déclamation expressive de l’ame, ne sçauroit, disent-ils, être arrêtée. Comment déterminer les tons, les nuances du sentiment imperceptibles & sans nombre ? Comment les exprimer par des signes, représenter tous les changemens rapides des passions, observer toutes les proportions harmoniques ? En conséquence, ils révoquent en doute ce qu’on a dit de la déclamation Grecque & Romaine, & s’élèvent fortement contre l’abbé Dubos qui l’admire, & qui desireroit qu’on notât également la nôtre.