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Page:Irailh - Querelles littéraires, tome IV.djvu/123

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de lire & d’enseigner publiquement. Ils ajoutèrent que, si l’université refusoit de reconnoître, comme étant de son corps, le collège & la faculté de chirurgie, elle ne pourroit encore faire interdire aux chirurgiens le droit d’enseigner, étant les seuls en état de professer leur art. Ils opposèrent enfin à son prétendu droit exclusif d’enseigner, & qu’elle tient des papes sa volonté de nos rois, seuls arbitres des sciences, & qui ont permis à différens collèges, hors de l’université, d’enseigner celles qu’on montre dans l’université même.

Pour régler toutes ces prétentions respectives, pour mettre fin à toutes les disputes qu’elles excitoient, il fallut un arrêt du conseil d’état du 4 juillet 1750. « Le roi, voulant prévenir ou faire cesser toutes les nouvelles difficultés entre deux professions (la médecine & la chirurgie) qui ont un si grand rapport, & y faire règner la bonne intelligence, qui n’est pas moins nécessaire pour leur perfection & pour leur honneur, que pour la conservation de la santé &