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Page:Irailh - Querelles littéraires, tome IV.djvu/143

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été processionnellement le recevoir, lorsqu’il vint l’honorer & donner des leçons ; tous ceux enfin qui l’admiroient au quatorzième siècle. « Paroissez, leur dit-il, & écoutez le jugement qu’un docteur de ce siècle-ci prononce contre Scot & vous. » Il cite à cette occasion la dispute élevée entre les trois royaumes de la Grande-Bretagne, comme autrefois entre sept villes de la Grèce, au sujet du lieu de la naissance d’Homère.

Tous ces traits, lancés par le franciscain, eussent été oubliés avec lui & avec son livre, si, dans le second volume de l’Encyclopédie, article capuchon, l’on n’avait fait allusion à ses emportemens, à son bile injurieux & séraphique. Il est aussi ridicule, y disoit-on, de se battre pour le scotisme, que pour un coqueluchon plus ou moins étroit : cependant, qui toucheroit à l’un ou à l’autre, s’attireroit infailliblement une affaire & des grossièretés. Une telle réflexion était le comble de l’outrage pour les scotistes encapuchonnés. Le cordelier redoubla de fureur, & publia, en 1754, une seconde brochure sous le même titre que la