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Page:Irailh - Querelles littéraires, tome IV.djvu/156

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nier coup. Leurs maximes, leurs loix, leurs raisonnemens parurent fondus dans ce livre[1], « le code des passions les plus odieuses & les plus infames, l’apologie du matérialisme & de tout ce que l’irréligion peut dire pour inspirer la haine du christianisme & de la catholicité. Les écarts de raison, de décence, d’amour de la société ; les hypothèses chimériques & indécentes s’y présentent à chaque page. » On détesta le progrès d’une philosophie dont les apôtres frondent tout, détruisent tout, & ne substituent rien ; dont les prosélytes s’annoncent avec beaucoup d’enthousiasme & d’audace, se glorifient de n’être d’aucun pays, d’aucune secte, d’aucun état. On voulut aller à la source du mal, dont on voyoit des effets déplorables. Ces deux ouvrages furent à la fois l’objet de l’attention du parlement.

En quels termes en parle M. Joli de Fleuri ? « La Société, l’état & la religion se présentent aujourd’hui au

  1. Arrêt du parlement.