Page:Irailh - Querelles littéraires, tome IV.djvu/317

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réfléchi, que l’auteur employoit des expressions trop hardies & peu mesurées, & plusieurs propositions répréhensibles qui choquent notre sainte religion ; c’est pourquoi je condamne cette thèse ; tel est mon sentiment & celui de la faculté, laquelle, après avoir nommé des députés pour examiner ladite thèse, & après le rapport qui en a été fait, l’a condamnée dans l’assemblée du 15 du présent mois, indiquée extraordinairement pour cette seule affaire ; & le bachelier a été exclu de tous les exercices de licence. Telle est ma déclaration. Dugard, syndic de la faculté de théologie de Paris. »


Là-dessus, il fut arrêté que les gens du roi informeroient la cour de la suite de cette affaire. L’activité du parlement contribua beaucoup à celle de la Sorbonne : ses divisions cessèrent. L’intérêt particulier céda pour lors à l’intérêt du corps. Elle condamna la thèse & son auteur dès le 27 janvier 1752.

Dix propositions, extraites fidèlement de cette singulière thèse, furent