Page:Irailh - Querelles littéraires, tome IV.djvu/327

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matière des sacremens sont travestis en un langage burlesque, sinon de couvrir d’opprobre le Dieu, le prêtre & l’autel ?… Malheureux, vous avez réussi au-delà de vos espérances. Si le pape, les évêques, les prêtres, les religieux, les simples fidèles, toute l’église ; si les mystères, ses sacremens, ses temples, ses cérémonies, toute la religion est descendue dans le mépris, c’est votre ouvrage. »

Après cette sortie contre les jansénistes, on imagineroit que la société leur ennemie est épargnée ; mais point du tout. Elle partage avec eux la bile de l’auteur. « Et ces jésuites, qui n’ont été si ardens à montrer leur zèle, que parce qu’ils n’ont vraiment point de zèle, & qui n’ont crié les premiers, & si haut, que parce que, n’étant point offensés, ils devoient d’autant plus se hâter de le paroître, quitteront-ils pour moi ce masque de fer qu’ils portent depuis si long-temps, qu’il s’est, pour ainsi dire, identifié avec leur visage. »

Toute cette apologie, par le ton d’emportement & d’indécence qui y