Page:Irailh - Querelles littéraires, tome IV.djvu/326

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ses séminaristes, n’ait pas eu la charité de laisser ignorer une thèse inconnue dans son diocèse, & qu’il l’y ait annoncée comme un ouvrage dicté par l’enfer ; qu’enfin un des plus obstinés évêques appellans se joigne aux défenseurs de la bulle, pour faire accroire qu’il l’est de la foi. Il n’est guère de plaisanterie qu’il ne se permette contre M. d’Auxerre. « Je serois, lui dit-il, cent fois plus impie que vous ne le croyez, qu’on n’en croira pas les appellans plus catholiques..... En vérité, monseigneur, on dira que vous voyez, dans saint Augustin, tout, excepté la soumission aux décrets de l’église. »

Le morceau contre les jansénistes, qui termine l’apologie & qui fait contraste avec la peroraison de l’instruction pastorale, est un terrible coup de feu. « Si l’impie, dit l’auteur, foule aux pieds la thiare, les mitres & les crosses, c’est vous qui l’avez enhardi. Quelle pouvoit être la fin de tant de libèles, de satyres, de nouvelles scandaleuses, d’estampes outrageantes, de vaudevilles impies, de pièces où les mystères de la grâce & la