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Page:Irailh - Querelles littéraires, tome IV.djvu/334

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M. d’Argenson, le 27 juillet 1754. Voici la lettre du ministre : « Le roi ayant été informé, monsieur, que le pape a écrit à la faculté de théologie de Paris, pour l’engager à rétablir le sieur de Prades dans ses dégrés, attendu la rétractation qu’il a faite de sa thèse, se majesté m’a ordonné de vous écrire qu’elle trouvoit bon que, nonobstant les ordres qu’elle avoit fait donner audit sieur de Prades de se retirer de la ville de Paris, la faculté déférât au desir & à la recommandation du pape, en rétablissant incessamment ledit sieur de Prades dans ses dégrés, sauf à lui à se pourvoir où & par devant qui il appartiendra, pour faire lever les obstacles qui pourroient l’empêcher de jouir des prérogatives attachées à son retablissement ».

La faculté, n’ayant plus rien à craindre du côté de la cour, répondit aussitôt au pape que l’abbé de Prades étoit rétabli dans ses dégrés : elle ajoutoit qu’il étoit bien glorieux pour cet abbé d’avoir un tel médiateur, d’être protégé par un pontife dont le règne sera