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Page:Irene-hillel-erlanger-voyages en kaleidoscope-1919.djvu/144

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imaginer, l’émotion excessive que je ressentais, ce soir-là, à cause de vous.

Lorsque, les uns et les autres, vous ne discernâtes rien, j’eus devant les yeux un épais grouillement de formes hétéroclites — larves, chenilles, ténébrions — dans un caveau anguleux, et sans air, dont les piliers-mirlitons portaient à une basse voûte vétuste des inscriptions, irrévérencieuses :

Pourquoi donner des besicles
Aux aveugles et aux bigles ?

C’est un bien bel ornement
Pour un pou, qu’un diamant !

(Ces échantillons peuvent suffire)

Les larves, coiffées de chapeaux-chinois diamantés ; fronts cerclés d’énormes binocles ; heurtaient obstinément, de la tête, à une cloison en celluloïd, derrière laquelle,