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Page:Irene-hillel-erlanger-voyages en kaleidoscope-1919.djvu/145

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— venant d’une altitude — se déversait à flots une immense clarté, invisible à leurs yeux éteints.

Jugez, Madame, quels furent à cet instant mon horreur et mon désespoir :

Je vous perdais !

J’en eus un transport cérébral.

J’étais fort loin de me douter que, seul, je suivais ce cauchemar.

Pourquoi seul ?

Longtemps, sans réponse plausible, cette question s’est posée pour moi.

Une Amie très admirable, dont les lumières en toutes choses, me guident, a bien voulu m’instruire, récemment :

Tandis qu’un œil d’enfant a suffi pour m’assurer de ma découverte ; il ne pouvait me venir, à travers les reflets de l’expérience lassée, que doute et que déboires. Des yeux affaiblis par le scepticisme ; usés dans les veilles profanes ; obscurcis par l’éclat des lumières artificielles. Des rétines