Page:Isaac Newton - Optique, 1787.djvu/157

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d'un prifine chaque efpèce des rayons hétéro- gènes pris en petit nombre, comme dans la. XII Expérience de la I. PARTIE. Quelque fbavènt que fiiflènt réfractés les rayons rouges îM'en réfultoit ni orangé, ni vert, ni bleu, ni" "indigo, ni violet, & toujours ils con- fervdïent la même couleur. Celle des bleus, des jaunes des verts &c, étoit également immuable. E)e même en regardant à travers un-prifine des corps illuminés par une lumière homogène, jamais ils ne parurent d'une cou- leur différente, & toujours enles voyoit auffi daKnàrement qu'à œil nud; tandis qu'illumi- nés par une lumière hétérogène, ils paroifloienC; confùfément, & chacun de diverfe couleur. tes réfractions prifmatiques n'altèrent donc point la couleur des- rayons homogènes. Au refte c'eft d'une altération fenfible qu'il eft ici question; car les rayons que je homme ho- mogènes, ne le font pourtant pas à la rigueur de leur hétérogénéité doit donc réfulter un léger changement de couleur. Mais cette hé- rérogénéité .étant auffi imperceptible qu'elle l-'eft dans les Expériences de la IV. Proposi- tion ce changement de couleur doit être