dente eſt, que la force qui réſulte de toutes les autres tend au point S. De plus, ſi quequ’autre force agit continuellement ſelon une ligne perpendiculaire à la ſuperficie décrite, le corps ſe détournera du plan de ſon mouvement ; mais la quantité de la superficie décrite n’augmentera ni ne diminuera, ainſi on peut la négliger dans la compoſition des forces.
Soit le premier corps L, & le ſecond T : Si une force nouvelle
égale & contraire à celle qui agit ſur le corps T, agit ſur ces
deux corps, ſelon des lignes paralleles, le premier corps L continuera,
par le Cor. 6. des loix, à décrire autour du corps T les
mêmes aires qu’auparavant ; mais la force qui agiſſoit ſusr le corps
T ſera détruite par cette nouvelle force qu’on a ſupposé lui être
égale & contraire. Donc, par la premiere loi, ce corps T abandonné
à lui-même demeurera en repos, ou ſe mouvera uniformément
en ligne droite ; & le corps L, qui eſt animé alors par la
différence de ces forces, c’eſt-à-dire par la force reſtante, continuera
à décrire des aires proportionnelles au temps autour du
corps T. Donc par le Théor. 2. la différence de ces forces tend
vers le corps T comme à ſon centre. C.Q.F.D.
Cor. 1. Il ſuit de-là, que ſi un corps L décrit autour d’un autre corps des aires proportionnelles au temps, & que de la force totale qui preſſe le corps L, ſoit ſimple, ſoit compoſée de pluſieurs forces, ſelon le Cor. 2. des loix, on ſouſtrait toute la force accélératrice qui agit ſur l’autre corps ; la force reſtant par laquelle le corps L eſt animé, tendra tout entiere vers l’autre corps T comme centre.
Cor. 2. Et ſi ces aires ne s’éloignent pas beaucoup d’être pro-