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DE LA PHILOSOPHIE NATURELLE

entrer que la révolution diurne, & le rapport des axes de la un aplatiſſement beaucoup moindre, & pourquoi ? terre. XIX. peut connoître la Comme ce n’eſt que dans la Terre, Jupiter, & le Soleil qu’on Pourquoi on ne connoît à la fois les deux élémens néceſſaires pour déterminer les proportion_des axes, c’eſt-à-dire la révolution diurne, & la denſité, on ne peut con— ter, de la terre axes que de Jupi& du Soleil. La proportion des axes du Soleil noître le rapport des axes que de ces trois corps céleſtes. On vient de voir celui des axes de la Terre & de Jupiter ; le rapport des axes du Soleil ſe trouveroit en prenant la raiſon compoſée du quarré de efttrop médiocre 27 à 1, de la denſité de la Terre à celle du Soleil, & de 229 à ſenſible. 230 : ce qui donneroit, pour le rapport des axes du Soleil, une quantité beaucoup trop petite pour pouvoir être obſervée. pour pouvoir être


CHAPITRE QUATRIÉME. Comment M. Newton a expliqué la préceſſion des Equinoxes. I. tems que l’axe de voit toujours ſon On a ſuppoſé longtems que l’axe de la terre gardoit toujours On a cru longla même poſition pendant qu’elle fait ſa révolution dans ſon grand la terre_conferorbe, & cette ſuppoſition étoit bien ſimple : car la théorie fait voir parallélifime, que ce paralléliſme doit réſulter des deux mouvemens qu’on connoît à la terre, je veux dire le mouvement annuel & le mouvement diurne ; & effectivement ce paralléliſmę ſe conferve ſenſiblement pendant un aſſez longtems.. Mais la continuité & l’exactitude des obſervations, ont fait découvrir que les pôles de la terre ne répondoient pas toujours aux mêmes fixes, & que par conſéquent ſon axe ne reſtoit pas toujours paralléle à lui-même,