rien décider fur mouvement ſoupçonné dans 75 a lieu, on ſent, par la lenteur dont elle s’opére, qu’il faut un plus On ne pourra grand nombre d’obſervations que celui qu’on a juſqu’à préſent. Et ce dans les choſes qui dépendent de différences ſi fines, on ne peut l’axe de la terrien ſtatuer ſur les obſervations des Aftronomes qui ont précédé la en aura un trèsperfection qu’on a donné aux inftrumens aſtronomiques dans le d’obſervations dernier fiécle. re, que lorſqu’on grand nombre très-exactes.
CHAPITRE V.
Du flux & reflux de la mer.
terre.
I.
On ſent aiſément quelle liaiſon doit avoir le flux & le reflux de
la mer avec la préceſſion des équinoxes. M. Newton déduit ſon explication du flux & reflux des mêmes Cor. de la Prop. 66. d’où
l’on a vû qu’il a tiré ſon explication de la préceſſion des équinoxes ; préceflion des éces deux phénoménes font, l’un & l’autre, une fuite néceſſaire des quinoxes de la
attractions de la Lune & du Soleil ſur les parties qui compoſent la Principes & de
me celle de la
Prop. 66. du premier Livre des.
ſes Corolaires.
L’explication
du flux & du reAux ſe tire comI I.
Erreur de Ga
lilée ſur les cauflux,
Galilée penfoit que les phénoménes des marées pouvoient s’expliquer par le mouvement de rotation de la terre, & par ſon mou— ſes du flux & revement de tranſlation autour du Soleil. Mais ſi ce grand homme
avoit fait plus d’attention aux circonſtances qui accompagnent le
flux & le reflux, il auroit vû que par le mouvement diurne les
eaux doivent à la vérité s’élever vers l’équateur, ce qui doit faire
prendre à la terre la forme d’un ſphéroïde déprimé vers les pôles,
mais que jamais ce mouvement rotatoire ne pourroit cauſer aux
eaux de la mer aucun mouvement de réciprocation, ainſi que
M. Newton l’a démontré Cor. 19. Prop. 66. M. Newton fait voir
auſſi dans ce même Cor. en employant ce qu’il a démontré dans les