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PRINCIPES MATHÉMATIQUES

106 econde équasion ſemeſtre,

X V I. Premiere équaLe mo vement moyen de la Lune doit enſuite ſouffrir une autre tion ſemeſtre du mouvement correction, dépendante à la fois de la diſtance du Soleil à la terre moyen de la Lune. & de la ſituation de l’apogéc de la Lune par rapport au Soleil. Cette équation qui eſt inverſement comme le cube de la diſtance du Soleil à la terre, & directement comme le ſinus du double de l’angle qui exprime la diſtance du Soleil, à l’apogée de la Lune, s’appelle équation femeſtre. Elle eſt de 3’45" lorſque l’apogée de la Lune eſt en octans avec le Soleil, pendant que la terre eſt dans ſa moyenne diſtance. Elle eſt additive quand l’apogée de la Lune va de ſa quadrature avec le Soleil à ſa fyfigie : & fouctractive, lorſque l’apogée va de la fyfigie à la quadrature. XVII. Le même mouvement moyen de la Lune demande une troifiéme correction, dépendante de la ſituation du Soleil par rapport au nœud, ainſi que de la diſtance du Soleil à la terre. Cette correction ou équation que M. Newton appelle la ſeconde équation ſemeſtre, eſt inverſement proportionelle au cube de la diſtance de la terre au Soleil, & directement proportionnelle au ſinus du double de la diſtance du nœud au Soleil, elle eſt de 47" lorſque le nœud eſt en octans avec le Soleil, & que la terre eſt dans ſes moyennes diſtances. On l’ajoute lorſque le Soleil s’écarte en antécédence du næud le plus proche, & au contraire, on la rétranche lorſqu’il s’en éloigne en conſéquence. XVIII Après ces trois premieres corrections du lieu de la Lune, fuit celle qu’on appelle ſon équation du centre. Mais cette équation ne fauroit être priſe comme celle des autres planetes dans une ſeule & même table, parceque ſon excentricité varie à tout moment,