Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LETTRE I
JOUR DES MORTS
Vous le savez, Victor Hugo fut mon parrain. C’est mon seul mérite d’hirondelle du ruisseau (style de mon camarade anglais Tommy). Il explique cependant que l’auteur de ce livre m’y accorde une bonne hospitalité et m’autorise à faire part à ses lecteurs de mes réflexions et de celles de mes camarades.
Car moi, Gravoche, je réfléchis comme tout le monde à cette heure. Les gens ayant les moyens, millionnaires, députés ou autres, qui à l’ordinaire en sont dispensés, réfléchissent maintenant ; donc moi, ruiné de naissance, je peux.
Minute. Un renseignement nécessaire. Un orphelin, vous ne l’ignorez pas, est un gar-