— Ayez toujours du papier dans vos poches…
On ne sait pas ce qui peut arriver.
À Lepresle, qui hausse les épaules, il jette dans un ricanement :
— La seule utilisation possible d’un poète français.
— Bon, riposte le gars lorrain, chacun lit comme il sait.
— Sale graine, hurle l’Allemand furieux de la réplique.
— Une graine n’est qu’une promesse, blague l’autre. Quand on tient les promesses comme vous, on a de l’avancement. On devient sale fruit.
Une détonation. Trop bête pour continuer la conversation, le « boche » a « brûlé » Lepresle.
J’ai pleuré… J’ai fouillé dans mes poches… une pièce de deux ronds s’y prélassait. Je l’ai jetée parmi les fleurs.
— Je n’ai que ça, frangin. C’est l’intention d’un bouquet de violettes.
Des idées se bourraient dans ma tête. Il me