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Page:Ivoi - L’Aéroplane fantôme.djvu/450

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L’AÉROPLANE-FANTÔME

— Viens, ordonne-t-il à celui qu’il prend toujours pour Manuelito.

Sa voix sonne dominatrice. Tril le considère étonné. Tout à l’heure prostré, anéanti, le misérable semble avoir retrouvé la confiance un instant perdue.

Tous deux remontent au sommet du gouffre. Le bois Ah-Tun est calme, paisible, silencieux.

Von Karch entraîne son jeune compagnon, gagne la lisière du bois interdit, s’engage dans la campagne et, délivré de la crainte d’être surpris dans l’enceinte consacrée aux Pah-Ah-Tun, il siffle allègrement conduisant ainsi son jeune compagnon aux extrêmes limites de la stupéfaction.