Page:Ivoi - Le Radium qui tue.djvu/381

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— Oui.

Dick promena un regard investigateur autour de lui. Puis, se laissant glisser à bas de sa monture, il se coucha sur le sol, examinant les moindres détails du terrain avec une attention incompréhensible pour son compagnon.

Brusquement, il allongea la main, et, dégageant de la terre, les pluies des semaines précédentes l’avaient à peu près fait disparaître, un éclat de bois, il le présenta au vieillard :

— Du sapin rouge. Avez-vous transporté du sapin rouge au village ?

L’autre eut une mimique étonnée.

— Certes non. Depuis ma prime jeunesse, jamais sapin rouge n’a paru ici. Songe donc, le steppe n’a point d’arbres. Il nous faudrait aller chercher le bois en Sibérie, à trois jours de marche ; il vaut mieux s’en passer.

— Alors, ce fragment de sapin a été apporté par le voleur !