maison spacieuse, un palais comme l’on désigne dans l’Inde ces habitations de rajahs, de riches parsis ou de fonctionnaires.
Mais l’attention du romancier fut détournée par un bruit de voix. Autour d’une table de jardin, formée d’un lattis blanc, quatre hommes hindous de race et costume, étaient assis en cercle, jouant aux garrat, ce jeu bizarre importé du Népaul, et qui est peut-être l’ancêtre de notre néfaste roulette.
L’appareil se compose d’une sorte de récipient affectant l’aspect d’un
cuveau. Le fond est creusé de vingt-sept godets tangents, portant chacun un
numéro. Le godet central, seul, est orné d’une figure ; il correspond
au zéro. Les joueurs ont des billes de terre diversement teintées.
Ils les jettent tous ensemble dans le cuveau. Les billes roulent, finissent
nécessairement par s’arrêter dans l’un des godets. Celui qui amène ainsi
le chiffre le plus fort gagne les enjeux.