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Page:JJ Moret - Louis Aubery, fondateur des Ecoles charitables de Moulins, 1682-1730, 1893.djvu/19

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L’Heureux, président au grenier à sel, directeur en charge.
Gilbert Alarose, procureur du Roy en la chambre du domaine de Bourbonnois.
Pierro Vilhardin, avocat au présidial de Moulins.
Pierre-François Bazin, notaire royal.
Gilbert Michel, procureur.
N., Perret, ancien échevin, maistre des pauvres, ancien directeur.
Henri Mégret, conseiller du Roy et son procureur en l’élection.
N., Gaulme, élu en l’élection de Moulins.
Nicolas Landois, procureur en la sénéchaussée et siège présidial de Moulins et concierge du château dudit Moulins.
Dugour, procureur de la sénéchaussée et siège présidial, et concierge au château de Moulins.
Amy, notaire royal.
Decamp,      id.
Guippon,     id.
Taillefer, marchand grossier, lieutenant de bourgeoisie.
Etienne, huissier.

« Enfin, est-il dit au bas de la pétition, on se lassa de faire signer tous ceux qui y auroient voulu signer ».

Parmi les personnages ci-dessus dénommés, dix-neuf avaient été directeurs des dites écoles. Leur témoignage valait bien celui des cinq directeurs qui figuraient sur la liste d’opposition.

L’Hôpital général de Moulins, qui avait d’abord consenti à la fondation, se ravisa. Il voulait absorber l’œuvre nouvelle, et, pour faire échouer le projet de l’abbé Aubery, il épuisa toutes les ressources de la chicane. Il entraîna dans son parti jusqu’à la ville elle-même, qui conclut à ce que l’abbé Aubery n’eût plus le droit de tenir une école. Le procès dura dix ans et coûta plus de mille livres. Enfin, l’abbé Aubery l’emporta. Les lettres patentes furent enregistrées au mois de mars 1728.

Louis Aubery était à Paris quand fut rendu l’arrêt du Parlement pour l’enregistrement des lettres patentes. Il