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Page:JJ Moret - Louis Aubery, fondateur des Ecoles charitables de Moulins, 1682-1730, 1893.djvu/67

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jours de chaque semaine, le matin et le soir, savoir le lundi et le vendredi, à la moitié des écoliers de la grande classe, qui seront ceux qui n’écriront point pendant cette école, parce que ceux qui écrivent lisent toujours dans le latin.

46

On fera dire aux écoliers, quand l’horloge sonnera, sans qu’ils se mettent à genoux, quelque acte fort court de demande à Dieu, d’offrande, et ensuite l’Ave Maria ; et on leur recommandera d’en faire de même, lorsqu’ils seront hors de l’école.

47

Les écoliers ne doivent jamais parler aux maîtres pendant l’école, sans permission, laquelle ils demanderont en tendant leurs chapeaux. On ne donne jamais cette permission à deux à la fois, et on ne la donne que pour des choses nécessaires.

48

Les maîtres se garderont bien, pendant le temps de l’école, de demander aucunes nouvelles aux écoliers, soit pour savoir ce qui se passe en ville, soit pour savoir ce qui se passe chez eux, ou ailleurs.

49

Les maîtres feront ramasser les livres, après que tous les enfants auront lu ; et, pour en avertir, ils diront tu autem domine miserere nobis, et les écoliers répondront Deo gratias. On ramasse les livres en mettant ordre que, dans chaque banc, les écoliers se donnent les livres les uns aux autres, en telle sorte que tous les livres se trouvent entre les mains de celui qui en est le premier, et qu’ils soient rangés dans l’armoire, en fort peu de temps. Après qu’on a ramassé les livres, avant qu’on aille à la sainte messe, on garde le silence environ un demi-quart d’heure, et autant