Page:Jacobus X - L'amour aux Colonies, 1893.djvu/108

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

aussi impudents, débauchés, joueurs et voleurs. La belle de jour et la prostituée du bambou Tonkinois pratiquent les mêmes procédés qu’en Cochinchine.

La race Tonkinoise aime aussi passionnément que sa congénère du Sud le jeu et l’opium, avec le cortège de débauches que ces deux passions entraînent à leur suite.

Cette race est foncièrement lascive, joueuse, pédéraste et Sodomite. Constatons-le et passons outre.

La Colonie Européenne au Tonkin. — Le nombre d’Européens dépravés qui se sont livrés aux vices de Sodome et à la passion de l’opium, a été sensiblement moindre qu’aux débuts de la colonisation en Cochinchine. Cela tient au développement plus rapide de la colonisation Tonkinoise, qui a fait en moins de dix ans autant de progrès que son aînée en un quart de siècle. Beaucoup sont venus de celle-ci dans la nouvelle conquête Française, sans compter les Anglais et les Américains, attirés par l’appât des mines de charbon et de métaux divers qui n’existent pas en Cochinchine.

La femme blanche s’est implantée très rapidement au Tonkin, dont le climat lui est infiniment plus favorable que celui de la Cochinchine, la température fraîche de l’hiver venant corriger l’effet anémiant des grandes chaleurs de l’été.

Pour toutes ces causes, la Sodomie et la pédérastie n’ont pas eu le temps de jeter des racines bien profondes dans la colonie Européenne, et le nombre d’adorateurs de la Vénus anale a été bien réduit ; il le sera de plus en plus à l’avenir.

Ce que je tiens à faire ressortir ici, c’est la différence primordiale qui existe entre la pédérastie de l’Annamite du Nord ou du Sud ainsi que du Chinois, et celle de l’Européen. Elle est un caractère générique de la race Asiatique, lascive et presque sans frein moral ; au con-