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CHAPITRE II

Les Races de couleur. — Influence du sang noir sur le croisement avec le Blanc. — Mistis, Quarterons, Mulâtres et Capres. — Proportion des enfants naturels. — Facilité de mœurs des femmes de couleur. — La Négresse bon teint. — La nuit du Samedi au Dimanche. — Honnêteté de la population Guyanaise. — La Reine des Poignets dorés, C*** Milady. — La Négresse et son odeur musquée. — Organes génitaux de la race Nègre. — Particularité physiologique de la couleur du gland du pénis du Nègre. — L’organe génital du Capre. — L’organe génital du Mulâtre. — Les beautés de la femme de couleur. — Permanence de la marque du sang noir sur les organes génitaux du mâle.



Influence du sang noir sur le croisement avec le Blanc. — Le croisement du Blanc et du Nègre produit dans l’espèce humaine un phénomène analogue à celui qu’on observe dans les races chevalines. Le pur-sang, en s’alliant avec des juments de race indigène inférieure, donne un produit qui participe aux qualités des procréateurs. Moins beau que le père, le demi-sang est très supérieur à la mère, qui lui donne cependant sa rusticité et sa résistance au climat. C’est ce qui explique la disparition à peu près complète, à la Guyane, de la race blanche pure, tandis qu’au contraire la race de couleur a prospéré. Cependant la Guyane a reçu autant de Français, sous Louis XIV et Louis XV, que les Antilles. Le climat en a eu vite raison, témoin l’expédition de Kourou, où quinze mille Alsaciens furent réduits à quelques centaines en peu d’années.