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hémisphérique de celui des Blanches, il est plutôt ogival, mais petit chez la jeune fille, et ferme. Chez la femme, il grossit beaucoup, sans tomber comme le sein de la Négresse.

L’organe génital de cette race. — Les Kama Sutra[1] divisent les hommes en trois classes, d’après les dimensions de leur lingam : les lièvres, les taureaux et les étalons. Par rapport au Nègre, type de l’étalon dans la race humaine, l’Hindou est un lièvre, un peu plus fort cependant que l’Annamite qui m’a paru occuper le dernier rang dans l’échelle des grosseurs des organes. Le pénis de l’Hindou est généralement recouvert du prépuce à l’état normal et en érection chez le garçon impubère. Il décalotte en érection seulement chez le pubère de seize à dix-huit ans (âge moyen), grâce probablement aux manœuvres de masturbation. La peau de la verge et du scrotum est d’un beau noir, ou chocolat foncé, comme chez le Capre, mais, détail à signaler, la muqueuse du gland de l’Hindou n’est jamais noire. Elle est d’un rouge plus ou moins assombri, presque vif chez les déclassés des castes supérieures dont la peau est plus claire que celle des parias. Dans l’état habituel, la verge est d’une flaccidité extrême. Elle augmente beaucoup en érection, triple presque de volume et devient aussi dure que celle de l’Européen. La moyenne m’a paru de douze centimètres de long sur trois centimètres de diamètre. Beaucoup sont de huit à dix sur deux et demi. Peu de qua-

  1. Les Kama Sutra de Vatsyayana : Manuel d’Ërotologie Hindoue, rédigé en Sanscrit vers le cinquième siècle de l’ère Chrétienne. Traduit sur la première version Anglaise (Bénarès, 1883) par Isidore Liseux. Paris, Liseux, 1885, in-8o. — Seule traduction complète. Il a paru récemment une édition populaire de cet ouvrage, avec des notes ; mais le texte est abrégé des deux tiers.