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lièvre, six doigts de longueur ; pour l’homme-taureau neuf, et pour l’homme-étalon douze. Si l’on veut bien remarquer que le doigt de l’Hindou, mince et délicat, n’a pas plus d’un centimètre et demi de largeur, on trouve que ces trois dimensions correspondent à neuf, treize et dix-huit centimètres. Il résulte de mes observations personnelles, que la masse des coolies Hindous doit être rangée parmi les hommes-lièvres, sauf un petit nombre parmi les hommes-taureaux et un plus petit nombre encore parmi les hommes-étalons.

Les dimensions en profondeur du yoni (vagin) correspondent à celle des hommes de leur classe. Aucun des deux ouvrages précités n’en donne la largeur ; celle-ci dépend principalement de l’usage plus ou moins fréquent que la femme fait de son yoni. Mais, en thèse générale, la vulve et le vagin de la femme Hindoue sont bien moins largement ouverts que ceux de la Négresse, tout en restant un peu au-dessus de la Congaï.

Les quatre sortes de tempéraments de l’Hindoue. — L’Ananga-Rauga classe les femmes en quatre ordres, d’après leur tempérament. Il est intéressant de constater que cet excellent ouvrage (auquel nous renvoyons le lecteur) a devancé à son époque la science médicale de l’Europe, alors en enfance. Il faut aller jusqu’au XVIIIe siècle pour trouver une classification analogue à celle des Hindous, car les quatre ordres de femmes correspondent presque exactement à la division des quatre tempéraments Européens : nerveux, sanguin, bilieux et lymphatique. Je n’ai guère rencontré, à la Guyane, que les deux derniers ordres : la Shankhini(femme-conque), et la Hastini (femme-éléphant). Les données anatomiques de l’auteur Hindou sont très exactes. Il m’a été impossible de vérifier s’il y avait concordance dans les détails moraux.