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CHAPITRE V

Le Pénitencier et ses habitants. — Les Transportés, anciens forçats. — Mœurs inavouables des transportés. — Goût inné de l’Arabe pour la pédérastie. — Un équipage sous les fourches caudines. — Férocité lubrique des Arabes d’Afrique. — Pédérastie active de l’Arabe. — La pédérastie est avant tout une question de race. — Organe de la génération chez l’Arabe.



Les Transportés, anciens forçats. — Autrefois, on envoyait au bagne, sous le nom de forçats, les condamnés aux travaux forcés. Aujourd’hui on les transporte dans les colonies pénales et on les nomme transportés. Le bagne s’appelle pénitencier : simple changement d’étiquettes, car le fond est resté absolument le même.

Aux débuts de la transportation, en 1854, on voulut renouveler en grand, à la Guyane, les essais de colonie agricole du temps de Louis XIV et Louis XV, et régénérer le condamné en le moralisant par le travail. L’essai en grand échoua. D’après les statistiques médicales, la vie moyenne du forçat était de vingt mois à peine, dans la Colonie, et au bout de dix ans, on abandonna la Guyane pour la Nouvelle-Calédonie.

On continue à y envoyer les condamnés exotiques (Antilles, Réunion, Inde, etc., même quelques Annamites), pour les crimes de droit commun et l’exil, et surtout les Arabes qui, à eux seuls, forment le fond de la population du Pénitencier. On n’envoya plus à la Guyane que quelques rares condamnés blancs, choisis dans les ouvriers d’art et les professions de comptable.