CHAPITRE VII
ormes de l’amour chez la race Nègre. —
Je dois d’abord détruire un préjugé assez
commun, d’après lequel la Négresse serait
une femme chaude et passionnée pour les
plaisirs de l’amour. Il n’en est rien, sauf au point de vue de
l’amour normal. J’avais déjà remarqué à la Guyane que la
Négresse pure n’avait guère pour le Blanc qu’un amour
de tête, et que la femme réellement passionnée était la
Mulâtresse et surtout la Quarteronne. Mes observations
au Sénégal concordent fort exactement avec celles de la
Guyane, et je vais en donner les raisons physiologiques.
Le système nerveux du Noir est beaucoup moins développé que celui du Blanc. Il supporte des blessures et des mutilations extraordinaires, qui tueraient un Blanc, et c’est une loi aussi vieille que le monde. En se civilisant, les peuples deviennent de plus en plus affinés, et aussi beaucoup plus nerveux. Est-ce un avantage ou un inconvénient ? La question est discutable. Le Nègre à qui on vient de couper une cuisse n’a pas la fièvre trauma-