Page:Jacobus X - L'amour aux Colonies, 1893.djvu/74

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

remarquer que l’aspect des organes de la génération ne diffère pas notablement, après cet âge, de ceux de la femme pubère après seize ou dix-sept ans. Je reviens de nouveau sur cette question, et pour mieux la faire comprendre au lecteur, je donne, d’après Martineau, la différence essentielle que doivent présenter les organes de la génération chez la petite fille et la pubère dans la race Française :

« Chez la petite fille, la direction de la vulve est remarquable ; elle est verticale et l’ouverture en est cachée par les grandes et les petites lèvres. La vulve regarde directement en avant ; elle est entr’ouverte à sa partie supérieure. En écartant un peu les lèvres, on voit immédiatement le clitoris et le méat urinaire ; à la partie inférieure la vulve est fermée.

» Chez la jeune fille pubère, et surtout chez la femme, après plusieurs tentatives de coït, la disposition est tout autre. La vulve est alors dirigée de haut en bas et d’avant en arrière. L’écartement des lèvres est faible à la partie supérieure, il est plus prononcé en bas, de sorte que, chez la femme pubère, le clitoris et le méat urinaire sont recouverts et cachés par les grandes lèvres. Ces dispositions sont importantes à retenir pour l’étude des déformations vulvaires. »

Signes de la défloration chez l’impubère et la pubère Annamite. — Le nombre des petites filles déflorées soumises à mon examen médical, me permet d’affirmer que chez elles la vulve continue à regarder directement en avant, mais elle est davantage ouverte par le bas.

Chez la fille ou femme pubère déflorée de bonne heure, la vulve continue à regarder encore en avant ; l’écartement inférieur est bien plus marqué, mais les grandes et petites lèvres sont bien moins accentuées que chez l’Européenne et cachent rarement le clitoris et le