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méat urinaire. La vulve est également moins dirigée de haut en bas et d’avant en arrière. Cette direction moins inclinée de la vulve et du vagin de l’Annamite limite sensiblement la longueur totale de l’appareil, le plus raccourci, sans doute, de toutes les races humaines (sauf peut-être les Lapons ?), et qui est en rapport direct avec la gracilité du pénis du mâle.

Le clitoris, d’après Martineau, a chez la Française une longueur ordinaire de trois centimètres, et plus considérable dans quelques cas. Le clitoris, correspondant chez la femme au pénis, doit avoir une grosseur proportionnée, et l’on ne sera pas surpris d’apprendre que, chez la femme Annamite, sa dimension moyenne est à peine de deux centimètres.

J’ai dit également que les Annamites aimaient les pubis glabres, et qu’ils comparaient à des bêtes sauvages les femmes Européennes dont le pubis possède généralement une toison plus ou moins fournie. On obtient l’épilation du pubis de la femme en le frottant avec une pommade contenant de la chaux et de l’orpiment (sulfure d’arsenic.)

J’ai fort peu (pour ne pas dire presque point) constaté sur la femme Annamite les signes indiqués par Martineau, dénotant les marques de la masturbation ou du Saphisme buccal. Ce n’est d’ailleurs qu’une résultante de la facilité que la fille ou la femme trouve à satisfaire ses désirs naturels ; d’ailleurs, la fréquence si grande des flueurs blanches doit contribuer à la limitation de ce vice spécial. Je ne l’ai constaté que deux fois, et encore sur des maîtresses d’Européens.

L’infundibulum vulvaire n’existe pas chez les petites filles qui se livrent aux jeunes garçons de leur race. Il ne se trouve que quand ces enfants ont des coïts répétés avec l’Européen. Quoique celui-ci ne cueille qu’un bouton de