Corps. — Conique, large en avant et diminuant jusqu’à la partie postérieure, qui devient pointue. Cette forme est si fortement déterminée, le plumage est tellement glissant et collé sur l’animal, qu’il est difficile de le retenir dans les mains, dont il s’échappe au moindre mouvement. Le corps est très-incliné de haut en bas, et le dos, qui est sensiblement bombé, forme un angle de 45 degrés. Les cuisses sont longues, fortes et épaisses, ainsi que la jambe ou pilon. Il n’y a pas d’espèce qui ait autant de chair aux ailes et à la poitrine (pectoraux, filets). L’apparence du corps ne fait pas pressentir son poids. Les ailes sont tenues très-haut et très-serrées contre les flancs, ce qui rend les épaules extrêmement larges.
Tête. — Forte, courte et conique, aplatie sur le crâne et très-large d’un œil à l’autre. C’est dans cette espèce que la partie rouge charnue qui enveloppe toute la tête est le plus apparente.
Crête. — Épaisse, en un seul lobe, de la catégorie des crêtes triples, recouvrant la base du bec et s’arrêtant au milieu du crâne.
Barbillons. — Moyen.
Oreillons. — De longueur proportionnée aux barbillons.
Joues. — Larges et nues, présentant une grande surface rouge.
Bec. — Court et conique, extrêmement fort et courbé par-dessus, de couleur jaune clair.
Œil. — Sinistre, ayant l’apparence de celui de l’aigle. Extrêmement enfoncé dans l’orbite, et recouvert par des arcades sourcilières tellement développées que, lorsque l’animal est vu