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Page:Jacque - Le Poulailler, 1878.djvu/287

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vant les sujets et les races ; une plus longue durée ne servirait qu’à faire maigrir les animaux engraissés.



CHAPITRE III

Maladies. — Parasites.



DES MALADIES.

J’ai dit que ce chapitre serait aussi court que possible, et ce n’est pas sans de bonnes raisons.

La plupart des maladies viennent, le plus souvent de la mauvaise constitution des sujets, laquelle est due d’abord à des accidents dont la cause échappe, puis à la mauvaise santé des parents, à l’insuffisance de soins et de nourriture pendant la croissance, à une longue suite de mauvais traitements, etc., etc.

Mais, quelle que soit la cause déterminante de la maladie chez une poule, il n’en est pas moins vrai que, si l’on veut essayer de la rétablir, il faudra tout autant de science, de soins assidus, de dépenses, qu’en demanderait un cheval malade qu’on voudrait guérir.

Comme la chose est impossible, le plus court et le plus simple de tous les remèdes est de lui couper le cou ; on aura tout avantage à ne pas garder un animal improductif, capable seulement de propager dans le poulailler le mal dont il est infecté.