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Page:Jacque - Le Poulailler, 1878.djvu/306

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bien couvert, après quoi on ajoute de nouveau, et toujours suivant le volume du sujet, deux maniveaux de champignons et de petits oignons tendres.

Lorsque le tout est cuit, on dresse sur un plat ; on pose autour, de façon que cela ait bonne mine, des cornichons coupés fin et accompagnés de ces nombreux fruits et légumes marinés, comme petits pois, petits haricots verts et en grains, petites fèves, petites carottes, petits radis, petits melons, groseilles, grains de maïs, etc., etc., etc., et l’on sert chaud.



CHAPITRE III

Conservation des œufs.

On sait que les œufs sont d’un emploi général dans la cuisine, et que les moyens de les conserver pour l’hiver sont d’une très-grande importance. M. Allibert, dans son Guide de l’éleveur des poules et des poulets, et M. Mariot-Didieux, dans son livre Éducation lucrative des poules, ont résumé à peu près toutes les recherches faites à ce sujet.

M. Allibert s’exprime ainsi :

« Les œufs sont, après la viande, le produit le plus important de la volaille ; ils constituent un aliment à la fois agréable, salubre et très-nutritif. Le blanc et le jaune d’œuf sont séparément employés dans quelques industries.

« Comme aliment, l’usage général que l’on fait des œufs et leur composition chimique établissent que leur valeur nutritive est à peu près égale à celle de la viande. Ils contiennent, en effet,