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Page:Jacque - Le Poulailler, 1878.djvu/317

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« Le 1er août 1849, nous avons ouvert par le fond une caisse remplie de six cents œufs récoltés pendant les mois de septembre, novembre et décembre 1848, c’est-à-dire après onze mois de conservation ; nous les avons trouvés bien conservés et de bon goût, et, quoique n’ayant pas le fumet aussi prononcé que les œufs frais, on pourrait les employer à tous les usages domestiques. L’évaporation des liquides était à peine sensible à la chambre de l’œuf ; mais le blanc albumineux avait une apparence un peu plus liquide qu’à l’état frais.

« Au prix actuel du sel, la dépense qu’a entraînée la conservation de ces six cents œufs s’est élevée à 4 fr. 50 c ; mais cette dépense devient insignifiante, si l’on considère qu’après ce laps de temps les œufs n’ont pas absorbé un kilogramme de sel. Ce dernier peut donc être employé à la conservation successive de plusieurs caisses.

« Le blanc albumineux de l’œuf ainsi conservé est légèrement salé. »




CHAPITRE IV

De la chaleur.

Nous avons parlé du froid, passons à la chaleur.

J’ai dû constater que le soleil n’est bon pour les poulets qu’autant que le thermomètre, à l’ombre, n’est pas à 15 degrés centigrade au-dessus de zéro. Il faut placer toutes les boîtes sous les taillis, afin qu’elles ne reçoivent qu’un soleil tamisé ; c’est ici que je dois consigner les observations que j’ai faites à ce sujet.