truit, plus ou moins défendu, qui leur servait d’abri, de point de réunion, de refuge.
Dans la famille, l’autorité appartenait exclusivement au père. Dans la phratrie, les chefs de famille ou patriciens l’exerçaient par roulement, offrant tour à tour les sacrifices aux nouveaux dieux que l’on avait adoptés d’un commun accord et qui n’étaient point les dieux domestiques de chacune des familles.
La transformation des phratries en tribus entraîna un nouvel élargissement de l’idée religieuse et les membres des phratries se trouvèrent dans l’obligation de concevoir une divinité nouvelle, supérieure à leurs divinités domestiques et dont la protection devait s’étendre au groupe entier.
Rien n’existait de Commun entre les membres de la tribu, puis de la cité, que cette communauté de croyance.
Le chef de famille, l’ancêtre, restait le maître et le juge des siens, disposait du droit de récompenser, de punir, et nul n’aurait songé à le lui contester.
Le gouvernement de la cité était exercé par l’ensemble des chefs de famille qui se réunissaient lorsqu’il s’agissait d’émettre un avis intéressant la collectivité. C’était donc un gouvernement aristocratique et dérivé de l’idée religieuse.