(fig. 62), puis dans chacun des deux faux demi-cercles restants B les planches b, dans les quatre faux quarts C les planches c et ainsi de suite, en enlevant toujours une planche dans le plan bissecteur de chacun des faux secteurs restants ; toutes les planches ainsi obtenues étaient sur mailles.
Nous ne parlerons pas du sciage des bois au point de vue des pièces débitées ; ces dernières varient en effet dans chaque ! région et nous serions obligé de mettre leur provenance en regard de leurs dimensions ; en outre le commerce des bois se fait d’après des unités très anciennes désignées sous des noms différents : c’est ainsi que dans les Vosges les principales unités de vente sont la poutre, la recharge, la panne double, etc. (charpentes en sapin ) ; à Villers-Cotterets les unités sont l’entrevous, la membrure, la doublette, etc., et s’appliquent principalement aux charpentes en hêtre. Il faut donc toujours se préoccuper des usages locaux lorsqu’il s’agit de se procurer des pièces de charpente, ou spécifier leurs dimensions. IV. Assemblages.
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Les différentes pièces composant les charpentes en bois sont réunies entre elles par des dispositions qui varient suivant leurs dimensions, leur position respective et le genre des efforts auxquels elles ont à résister ; ce sont ces dispositions qu’on désigne sous le nom d’assemblages. Nous diviserons les assemblages en trois groupes selon que les pièces à assembler seront dans le prolongement l’une de l’autre, ou qu’elles se rencontreront normalement ou obliquement. Nous n’étudierons que les dispositions qu’on emploie le plus souvent et qui sont en même tempsles moins compliquées. Les assemblages du premier groupe sont appelés assemblages d’ente ou entures et ont pour but d’allonger les pièces des charpentes. Un des plus simples est l’assemblage à mibois (I, fig. 63), dans lequel les deux pièces à réunir A et B pré-