Page:Jacques Danguy - Constructions rurales.djvu/120

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à assembler ont généralement la même épaisseur ; le tenon a une épaisseur égale au tiers de celle des pièces. Quand le tenon sort au-dessous de l’assemblage (I, fig. 68), l’assemblage est dit à tenon passant ; si au contraire il a une longueur moindre que la hauteur de la pièce avec laquelle il est assemblé (II, fig. 68), on dit simplement que l’assemblage est à tenon en about ; dans le premier cas, les deux pièces sont serrées l’une contre l’autre par une clef c traversant le tenon sous la pièce B, dans le second par une cheville en bois c’. On doit employer la première disposition quand la pièce A soutient la pièce B, et la seconde quand

cette dernière supporte la pièce A, le tenon ayant alors uniquement

pour but d’empêcher les deux

pièces de se déplacer l’une par

rapport à l’autre. Lorsque le tenon affleure la partie inférieure de la pièce, il faut percer le trou destiné à la cheville au tiers inférieur du tenon et dans son axe, et donner de la tire a 1 assemblage, c’est-à-dire faire en sorte qne l’enfoncement de la cheville tende à rapprocher les deux pièces l’une de l ’autre. Les chevilles sont toujours en bois dur et ont un diamètre sensiblement égal au quart de l’épaisseur du tenon. Il arrive quelquefois que la pièce verticale P (fig. 69) est un poteau et la pièce horizontale p une poutre ayant à soutenir i