Page:Jacques Danguy - Constructions rurales.djvu/150

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on disposera les solives de manière qu’elles reposent de om,25 sur cette dernière ; il restera encore om,25 pour leur scellement. Quand la portée l’exige et que l’affectation du local [ le permet, on soutient les poutres par des colonnes en fonte ? ou des poteaux en bois. Au sujet du scellement des pièces de charpente dont nous ; venons de parler, nous ? dirons que de nombreux ; procédés ont été proposés pour en éviter la pourriture dans les parties scellées ; comme cette dernière est causée par l’humidité de la maçonnerie, le procédé le plus simple et le plus recommandable consiste à isoler leurs extrémités et à en permettre l’aération. Dans les planchers en fer, comme nous le verrons, on n’a pas à se préoccuper de la longueur des solives, et on prend des fers ayant des sections en rapport avec les charges à supporter. Lorsque les solives reposent sur des lambourdes ou des poutres, le plancher doit avoir une épaisseur au moins égale à la hauteur des solives, augmentée de celle des lambourdes ou des poutres, ce qui réduit la hauteur des pièces ou oblige à augmenter celle de la construction. Dans les constructions rurales, qui n’ont qu’un ou deux étages, cette manière de construire n’a pas de grands inconvénients ; on peut cependant, pour éviter cela, disposer les solives de l’une des manières indiquées dans la figure 94 : en 1 est représenté un assemblage