Page:Jacques Danguy - Constructions rurales.djvu/179

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soit moins recommandable que celui que nous venons de décrire ; il est plus simple et plus économique, les feuilles n’étant pas repliées à leurs extrémités pour former agrafes, mais l’eau peut être chassée par le vent sous ces dernières. Comme la figure le montre, chaque feuille est clouée à sa, partie supérieure et est maintenue par en bas par un crochet en zinc.

Le prix du zinc varie en général entre 75 et 80 ou 90 francs les 100 kilogrammes, aussi ce genre de couverture ne revient-il guère à plus de 6 ou 7 francs le mètre carré, voligeage compris.

on peut même faire reposer directement les feuilles sur les pannes, à la condition que ces dernières ne soient pas trop écartées ; on économise ainsi les chevrons ; les feuilles sont maintenues au moyen de pattes clouées aux lattes ou aux pannes. Il faut avoir soin que le vent ne s’engouffre pas sous ces couvertures, car elles seraient facilement arrachées ; extrêmement légères, elles conviennent pour les constructions provisoires ou de peu d’importance et, comme toutes celles en zinc, résistent mal au feu.

Nous dirons enfin qu’on fait aussi des couvertures en ardoises de zinc, qui rappellent beaucoup celles que nous décrivons maintenant sous le nom d’ardoises métalliques. 2° Tôle.

La tôle s’emploie surtout sous forme de plaques rectangulaires fabriquées par certaines forges et désignées sous le nom d’ardoises métalliques. Les ardoises métalliques sont galvanisées ; elles doivent être placées sur un voligeage,