pour qu’elles forment de véritables agrafes qui les maintiennent tout en permettant leur dilatation. Il ne reste plus, pour achever la couverture, qu’à recouvrir les tasseaux, les agrafes et les bords des feuilles avec des couvre-joints C, en zinc également ;ces couvre-joints sont fixés avec des clous spéciaux qu on a soin, une fois en-
foncés, de recouvrir de quel-
ques gouttes de soudure
pour les soustraire complè-
tement à l’action de l’eau de
pluie.
Il y a lieu, 1m outre, de
maintenir les feuilles dans
le sens de la longueur, par
en haut pour les empêcher de glisser, par en bas pour que le vent ne les soulève pas. La première feuille, posée à la partie inférieure de la toiture, à son bord supérieur replié de quelques centimètres, de façon à former une sorte d’agrafe, dans laquelle on engage un crochet constitué par une bande de zinc C (fig. 109) repliée sur elle-même ; il suffit de clouer ce cro-
chet avec deux ou trois
clous pour le maintenir
et empêcher ainsi la
feuille de zinc d’être sou-
levée par le vent ou de
glisser. La feuille supé-
rieure est aussi recourbé
et s’engage dans l’agrafa
de la feuille inférieure
elle ne peut donc plus se soulever et il n’est plus possible l’eau, chassée par le vent, de pénétrer sous la couverture. Nous voyons qu’avec ce système toutes les feuilles sont fixées seulement par leur partie supérieure, tout en étant maintenues sur tous leurs bords ; elles peuvent par suite se dilater librement.
Dans beaucoup de couvertures ordinaires on emploie le mode de fixation représenté dans la figure 110, bien qu’il