et les mêmes inconvénients que la précédente, mais elle est plus légère, bien que pesant encore près de 90 kilogrammes le mètre carré ; elle est employée dans le Nord, mais on ne la rencontre que très rarement dans nos régions. Comme cette tuile est à accrochage on peut lui donner une forte pente. 4° Tuiles mécaniques. — On em- ploie maintenant presque partout des tuiles moulées, dites mécaniques, à emboîtement et à recouvrement. Ces tuiles, qui portent en outre le nom des tuileries qui les fabriquent et dont la figure 113 montre le mode d’assemblage, sont légères, d une pose facile et donnent une couverture parfaitement imperméable ; il en existe de nombreux modèles, mais celles qu’on emploie le plus souvent mesurent 40 centimètres de longueur et 24 centimètres de largeur. Elles présentent à leur surface, outre les gorges destinées à les assembler, des nervures plus ou moins ornementales ayant pour objet d’augmenter leur résistance et de rassembler l’eau qu’elles reçoivent ; à leur partie postérieure, des tenons les empêchent de glisser. Les tuiles mécaniques sont posées sur un lattis formé de lattes en sapin mesurant de 27 à 30 millimètres de côté et écartées de 34 centimètres environ ; cet écartement ne peut être déterminé que quand on a un modèle des tuiles à employer, à cause de l’emplacement des tenons qui peut varier légère-
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