Page:Jacques Danguy - Constructions rurales.djvu/253

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mieux est d’essayer sur la paroi même à recouvrir différentes teintes de la couleur désirée. Leur choix est souvent motivé par des considérations de prix, lesquels sont très variables : Il existe enfin dans le commerce des peintures toutes préparées, dont plusieurs sont fort connues (ripolin, vitralin, etc.). Certaines possèdent un éclat qui rappelle celui de l’émail et sont très recherchées pour les parties des bâtiments exposées à l’humidité, ou qui doivent être lavées, parce qu’elles offrent une grande résistance. Ces peintures se vendent au poids, en bidons ou en boîtes.

Nous n’insisterons pas sur les quantités de peinture nécessaires pour couvrir une surface déterminée, ces quantités étant très variables et dépendant principalement de la nature des surfaces à peindre ainsi que du degré de fluidité de la préparation ; nous dirons cependant que, pour le bois et le plâtre, il faut en moyenne, par mètre superficiel, 350 à 400 grammes de peinture appliquée en trois couches, la première, celle d’impression, nécessitant 140 à 160 grammes, la seconde 110 à 130 et la troisième un peu moins.

Tentures.

On désigne ainsi les revêtements des parois intérieures des habitations ; ces revêtements se font en étoffe et surtout en papiers, appelés papiers peints ou de tenture, lorsque les peintures sont terminées. Nous n’insisterons pas sur les tentures en étoffe, parce que nous ne les emploierons pas dans les constructions rurales, celles en papier étant toujours suffisantes et d’un prix beaucoup moindre. Le papier de tenture est vendu en rouleaux mesurant ordinairement 8 mètres de longueur et Om,50 de largeur ; son prix varie beaucoup et dépend de sa qualité ainsi que de la richesse des dessins.

Les rouleaux sont coupés en longueurs correspondant à la hauteur des pièces ; en général un rouleau donne trois lés pour des hauteurs de pièces ordinaires. Le papier est alors enduit de colle de pâte et appliqué sur la surface à revêtir, qui doit être nette et sèche, au moyen d’une brosse ou d’un balai’ sans manche ; pour les travaux soignés, comportant de belles tentures, on colle d’abord un premier papier, de qualité ordinaire, sur lequel on applique ensuite le papier définitif. Des