Page:Jacques Danguy - Constructions rurales.djvu/254

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bordures, en harmonie avec le papier et les dimensions des pièces, terminent le travail.

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Lorsque les murs à tapisser sont humides, on tend à quelques centimètres de ces derniers, sur de larges tringles en bois formant cadres, des toiles qu’on recouvre de papier gris ou bulle avant d’y coller le papier proprement dit. On colle également, ou on interpose, des bandes de toile ou de papier sur les ferrures ainsi que sur les joints de certains ouvrages de menuiserie, avant de les recouvrir de tentures. Dans les campagnes, pour cacher les solives apparentes de certains planchers, on fait quelquefois des faux-plafonds en collant des bandes de papier blanc sur des toiles tendues sur des cadres, appliqués contre les solives, ayant comme dimensions celles du plafond à cacher. Ces faux-plafonds en papier sont peints ensuite comme les plafonds ordinaires, avec des peintures à la colle ; ils sont d’un bas prix et contribuent beaucoup à la propreté des logements ; ils peuvent être malheureusement quelquefois une cause d’incendie. III. Vitrerie.

La vitrerie traite de ce qui se rapporte aux verres à vitres et à leur pose. Pour réduire au minimum les travaux de vitrerie, notamment ceux qui sont relatifs à la taille des verres, taille qui donne toujours un déchet et entraîne une certaine casse, il faut autant que possible, dans les avant-projets, donner aux fenêtres, portes vitrées, vitrages et impostes, des dimensions qui permettent d’employer immédiatement les vitres du commerce, sans aucune taille, ou qui soient des sous-multiples sensiblement exacts des dimensions des verres commerciaux.

Les verres sont composés de différentes substances qui donnent, suivant les proportions de chacune d’elles, des produits transparents plus ou moins incolores. Les verres présentent toujours certains défauts, dont les plus communs, appelés bouillons ou loupes, ne sont autre chose que des bulles de gaz ou d’air emprisonnées dans l’épaisseur du verre ; souvent on voit à la surface des stries ou côtes, qui déforment les objets vus par transparence. Il y aurait encore d’autres défauts qu’il faudrait signaler, comme les cordes, les nœuds, les filandres, etc., mais les perfectionnements apportés dans la