Page:Jacques Danguy - Constructions rurales.djvu/270

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partout, dans les différents locaux de la ferme, les ouvriers célibataires ainsi que ceux employés temporairement pour certains travaux ; seuls, les ouvriers qui ont un service bien déterminé habitent dans le local où leur service les retient, comme les charretiers, bouviers, vachers et bergers, qui couchent dans les écuries, bouveries, vacheries et bergeries. Les logements de ces derniers se réduisent à des sortes de grands coffres en bois, solidement fixés aux murs par des consoles en fer ou en bois, à environ deux mètres du sol, de façon à rendre la surveillance plus facile et à ne pas occuper une place qui serait ainsi perdue. Ces coffres sont installés de préférence aux extrémités des locaux, à moins que ceux-ci n’aient une très grande longueur ; ils sont généralement clos sur toutes leurs faces, excepté sur le devant où ils ne le sont que par un rideau ; quelquefois cependant on peut les fermer, pendant la journée, au moyen de portes analogues à celles des armoires. Une planche, placée en avant du coffre, en facilite l’accès qui nécessite l’emploi d’une échelle fixe ou mieux mobile ; sur cette planche, les ouvriers placent souvent une caisse pour ranger leur linge et leurs effets, l’intérieur du coffre étant occupé par le lit. Dans toutes les fermes on trouve de ces installations, plus ou moins bien disposées, reléguées malheureusement trop

souvent dans des coins obscurs, afin d’être moins embarras-

santes. Nous ne nous occupe-

rons pas de toutes les disposition que l’on rencontre, parce qu’elles varient à l’infini- et peuvent avoir été adoptées en

raison de certaines considéraj

tions -particulières, et nous

j

donnerons comme type celle

j

représentée par la figure 182.


Cette figure, exécutée d’après un croquis que nous avons i

relevé autrefois à Soindrçs, dans la ferme de M. A. Benoist, I