pour des parcours de 60, 90 et 120 mètres, il en faudra deux, trois ou quatre. On a reconnu qu’à partir d’une centaine de mètres il y avait économie, dans la plupart des cas, à remplacer ces appareils de transport par des tombereaux (fig. 8), un homme et un cheval remplaçant trois relais ; pour les distances de quelques centaines de mètres on se sert de petits tombereaux légers à un cheval, auxquels on en substitue de plus grands, à deux ou trois chevaux, pour des parcours plus considérables.
Pour les transports importants et de quelque durée, on préfère les chemins de fer à voie étroite ; un homme peut rouler en palier, avec un effort d’une dizaine de kilogrammes, une charge de 1 000 kilos, la résistance au roulement des wagonnets sur les voies employées n’étant guère que du 1100 de la charge. Par suite des conditions des installations, qui sont toujours provisoires, les voies les plus recommandables consistent en travées de 4 à 5 mètres de longueur, composées de rails à patin réunis par des traverses en fer plat, ou mieux embouti (fig. 9), auxquelles ils sont rivés ; le prix de ces travées varie avec le cours des fers, leur poids et l’écartement des voies : en voies Decauville, il était, il y a quelques années, de 3 fr. 80 par mètre pour les voies de 40 centimètres d’écartement en rails pesant 4kg,500 le mètre, et de 5 fr. 70 pour