Le manteau et les jambages se raccordent avec l’âtre par trois panneaux obliques, souvent en produits céramiques vernissés ; cette partie est désignée sous le nom de rétrécissement, quelquefois de contre-cœur, bien que ce dernier nom soit spécialement donné aux parois verticales de la cheminée entourant l’âtre. Ces cheminées sont pourvues d’un rideau, c’est-à-dire d’une trappe articulée en tôle, équilibrée par des contrepoids ; le rideau permet de régler l’intensité du tirage. Sur l’âtre on place des landiers, des chenets, ou des grilles, suivant les dimensions de la cheminée et le genre de combus-
tible employé, et, après
les jambages, on fixe des
croissants pour recevoir
la pelle et les pincettes.
Les cheminées repré •
sentent un mode de
chauffage agréable et
sain, mais on leur re-
proche avec raison de
très mal utiliser le com-
bustible ; elles ne don-
nent en effet que de
6à13p.100dela
chaleur produite, suivant leurs dispositions et la nature des combustibles. On a cherché à augmenter ce rendement en plaçant, sur le parcours des gaz qui s’échappent par le tuyau de fumée, un faisceau de tubes dans lequel s’établit automatiquement un courant d’air chaud lorsque la cheminée est allumée. Les figures 193 et 194 représentent une des meilleures de ces dispositions ; dans l’appareil représenté l’air pur da dehors arrive par un conduit spécial jusque sous l’âtre, en A ; il doit alors traverser une grille en fer B, formée de barreaux creux, pour gagner un gros tube qui alimente les deux bouches de chaleur D. Cette cheminée a un rendement très élevé et constitue un excellent appareil de chauffage ; elle donne comme les cheminées ordinaires de 6 à 13 p. 100 par rayonnement et beaucoup plus par les bouches ; en outre