fait dans la fosse. La coupe de l’ensemble d’une semblable installation est représentée par la figure 203. La fosse septique proprement dite, d’un volume variable (de 1 à 2 mètres cubes pour une petite installation), présente à la partie inférieure un radier incliné, se terminant à un puisard où se rassemblent les matières solides lourdes, et d’où on peut les extraire au moyen du trou d’homme, ménagé dans ce but (ce qui doit être fort rare) et pour les réparations éventuelles. Dans les grandes installations, on fait précéder la fosse septique d’un décanteur qui sépare les matières solides et où commence déjà l’action microbienne. A cette fosse, bien étanche, construite en pierre et ciment, fait suite le lit bactérien. Il consiste en un bassin cimenté, peu profond, mais offrant une large surface, dont le fond est garni de drains se réunissant à un collecteur. Les drains sont surmontés d’une couche de lm,50 à 2 mètres de matières poreuses qui doivent satisfaire aux conditions suivantes : 10 Présenter une surface considérable ; 2° Être difficilement attaquables ; 3° Ne pas se désagréger à la longue. On peut employer le coke, du gravier, des fragments de briques, du mâchefer, des scories du volume d’une noix, ou de la tourbe en grosse fibre ; les trois dernières matières poreuses citées sont les meilleures, satisfaisant entièrement aux conditions ci-dessus énoncées. Si un seul lit bactérien d’oxydation est insuffisant, on doit en
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