roulons en fer ; l’auge, placée en dessous, est disposée de manière à recevoir les menus débris de fourrage qui tombent du râtelier, mais à ne pas permettre aux jeunes animaux de s’y coucher, comme ils le font trop souvent aux dépens de la propreté de la nourriture. On met quelquefois une claie ou une planche mobile formant couvercle pour empêcher les animaux de prendre le foin à même le râtelier, ou plus simplement une planche oblique p qui donne le même résultat et facilite, comme nous venons de le dire, le remplissage de la crèche. Il existe un autre genre de râtelier qui possède les mêmes avantages mais dont les échelles, inclinées en sens contraire du sens ordinaire, sont mobiles ; on les ouvre pour introduire le foin, puis on les referme et on les maintient par des crochets. Cette disposition, qui convient pour les râteliers doubles comme pour les simples, empêche les animaux de gaspiller le foin et de sauter dans les râteliers, comme cela arrive quelquefois ; ce modèle existait autrefois à Grignon. Les crèches dont nous ve-
nons de parler ont ordinai-
rement comme côtés des
panneaux pleins en bois,
formant pieds et pourvus
de ferrures qui permettent
de les susprendre au moyen
de chaînes ou de tringles ;
on peut ainsi, suivant l’é-
paisseur de la couche de
litière, les élever facilement
en les accrochant plus ou
moins haut, et, en outre, on
n’a pas à redouter que les
animauxles renversent. Cette
dispositionest surtout recom-
mandable pour les râteliers
de milieu ; quant à ceux qui
sont appuyés contre les murs,
on peut les soutenir au moyen de pièces C (A, fig. 239), formant crémaillères, et de supports p scellés dans la ma-